Quand les humains s'en prennent aux forêts, que doivent faire les justes qu'indigne le bruit des haches impitoyables ?
Le héros de cette fable, amoureux des arbres, découvre avec horreur en traversant un endroit perdu du massif Vosgien, qu'une famille de bûcherons, habitée par une haine ancestrale, à décidé d'éradiquer un bois.
Séduit par de sublimes créatures sylvestres, il va se laisser convaincre d'empêcher ce massacre et d'affronter les brutes.
Histoire sublime qu'éclairent des moments de grâce, expression poignante d'une inquiétude face à l'homme destructeur, ce texte légendaire brille d'une lumière étrange.
“La femme du bois” est une fable écologique, ésotérique et résonnante en notre monde cabossé par les diktats de surconsommation à outrance.
Entrelacs d'une écriture certifiée, poétique, douce à l'instar d'une marche en pleine forêt, sur des feuilles craquantes. Comme si Abraham Merritt lisait son propre texte à voix-haute. Des rais de lumière qui assignent aussi l'advenir d'une histoire fantastique, étonnante et fusionnelle digne de son maître Abraham Merritt.