Parallèlement, il montre son intérêt pour toutes les formes d’expressions artistiques. Il crée en compagnie du photographe Jean-Pierre Fonjallaz l’installation multimédia Expositions Sympathiques (1998). Depuis 1999, il est auteur de livrets de chœurs mixtes, chœurs d’hommes et chœurs d’ensemble sur des musiques de Nicolaï Schlup. Il collabore avec différentes compagnies de danse et de théâtre en Suisse comme à l’étranger. En 2002, il rejoint la compagnie Jours Tranquilles de Fabrice Gorgerat qui mélange théâtre, danse et musique. En 2003, le film co-signé avec Pierre-Yves Borgeaud Ixième : journal d’un prisonnier reçoit le Léopard d’or section vidéo, du 56e Festival international du film de Locarno.
L’actualité de la carrière de Stéphane Blok s’écrit à partir d’une rencontre décisive : celle de Léon Francioli. Dès 2005, les deux artistes s’attellent à un projet commun, Boum, dont l’album sortira en 2006. Cette première collaboration ne reste pas lettre morte puisque deux autres projets lui succèdent : La grande eau en 2008, et Chronique du prévisible en 2009. Motivé par cette rencontre, il s’engage alors dans l’apprentissage de la guitare sans frets : après quatre années d’études, le spectacle Chants d’entre les immeubles est créé en 2012, suivi de Complaintes de la pluie qui passe (2014) : ces deux albums sont récompensés par l’Académie Charles-Cros en 2015. En 2016, Stéphane est désigné co-librettiste de la Fête des Vignerons 2019.
Sa démarche se poursuit dans la pratique de la guitare baryton fretless avec Poèmes de la veille : une première version de l’album est signée à l’été 2020 sous le label rock Hummus-Records qui publiera dès lors les albums de Stéphane ainsi que son back catalogue. Les textes et les poèmes de Stéphane Blok sont publiés chez Bernard Campiche Éditeur depuis 2012.